Depuis 1991, le Prix d’Art Robert Schuman est décerné tous les deux ans au sein de l’espace transfrontalier QuattroPole. Il est le résultat d’échanges entre les acteurs de l’art contemporain de Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves, qui montent ensemble une exposition collective de 16 artistes de la Grande Région.
L’organisateur pour l’édition 2019 est la Ville de Luxembourg, avec comme lieux d’exposition la Villa Vauban - Musée d'Art et le Ratskeller du Cercle Cité.
The Luxembourg Story raconte d’une manière concise l’histoire de la capitale, du Xe siècle jusqu’à nos jours.
Le visiteur y découvre l’évolution et les transformations de la ville grâce à une sélection pertinente d’objets originaux, des films et documents sonores ainsi que des applications multimédia.
Un espace particulier est dédié à l’urbanisme actuel.
Les photographies et vidéos de l’artiste finlandaise Elina Brotherus, née en 1972, portent sur des contenus autobiographiques, des paysages et des motifs relevant de l’histoire de l’art.
Elle explore les possibilités de mise en scène de sa propre personne dans des séries qui souvent font un clin d’œil aux codes classiques de la représentation picturale.
Son langage visuel reflète une grande sensibilité, une maîtrise consommée de la forme et un perfectionnisme absolu.
L’exposition met en valeur l’extraordinaire collection de taques et plaques de poêle rassemblée par Edouard Metz (1831 – 1895), ancien directeur de l’usine d’Eich.
À partir de ce patrimoine, la présentation fait découvrir des sujets variés: les débuts de l’industrie du fer au Luxembourg et dans les territoires voisins, l’habitat et les techniques de chauffage ainsi que l’iconographie des motifs sur les taques, inspirés par l’héraldique, la religion, la mythologie ou des événements historiques.
Au travers de quelque 200 photos qui s’apparentent au genre de la « photographie de rue », l’exposition présente des instantanés du quotidien dans l’espace public de la ville de Luxembourg, des années 1950 à nos jours.
Le visiteur vit les clichés tel le flâneur déambulant à travers sept décennies, et appréhende durant son parcours visuel l’espace urbain et ses habitants en perpétuelle évolution.
Vers la fin du XIXe siècle, un changement profond s’opère dans la conception du nu.
Une génération de jeunes artistes avant-gardistes entend rompre avec les traditions académiques de la représentation du corps nu: pour leur création, ils remplacent les copies d’après les statues antiques et les modèles en poses figées par des personnes (surtout des femmes) faisant partie de leur environnement personnel.
Par la suite, le nu devient une catégorie artistique à part entière. L’exposition présente entre autres des œuvres de Lovis Corinth, Albert Weisgerber, Max Slevogt, Auguste Rodin, Edgar Degas et Edward Steichen à côté d’artistes luxembourgeois comme Joseph Kutter, Jean Schaack et Corneille Lentz.
L’exposition retrace l'évolution de la foire commerciale fondée par Jean l’Aveugle pour la ville de Luxembourg en 1340 et sa transformation graduelle en foire aux attractions depuis le XIXe siècle.
Parallèlement, elle met en lumière la passionnante histoire des activités foraines et renseigne sur la place importante que la « Fouer » occupe aujourd’hui en tant que tradition, mais aussi sur le plan économique.
Dans cinq espaces individuels, l’exposition présente des œuvres de Lucien Wercollier, Théo Kerg, Joseph Probst, Roger Bertemes et Luc Wolff.
Elle éclaire ainsi une partie importante de l’histoire de l’art abstrait au Luxembourg qui est essentiellement celle d’une évolution progressive, marquée parfois d’un aller-retour vers ses origines figuratives.
Visant à susciter la curiosité du visiteur, l’exposition présente des œuvres de la collection de la Villa Vauban sous divers aspects. Réunis par paires d’opposés ou en rapprochement, plus de 70 tableaux, aquarelles, gravures et sculptures du XVIIe jusqu’au XXIe siècle se proposent à une découverte à la fois ludique et instructive.
L'exposition permet aux visiteurs de tous âges, niveaux d’éducation, en situation de handicap ou non, de découvrir ce qui caractérise des œuvres d’art de différentes époques.
La troisième édition du « musée pour tous » qui repose sur le concept d’accessibilité et d’inclusion.